Plan national de lutte contre le frelon asiatique : bilan 2024 et enjeux 2025

Le plan national 2024 : objectifs et mise en œuvre

Le plan national contre le frelon asiatique à pattes jaunes a été officiellement présenté le 26 février 2024 au Salon International de l’Agriculture. Selon FREDON France (2024), cette stratégie « axée sur la protection des ruchers, de la biodiversité et de la santé humaine » marque une rupture avec les approches précédentes.

Les organismes à vocation sanitaire GDS France et FREDON France ont structuré leur approche autour de trois objectifs prioritaires. Selon le MNHN (4 mars 2024), le plan vise « la protection des ruchers, des populations et de la biodiversité » à travers une gestion adaptative du territoire.

La stratégie privilégie des méthodes respectueuses de l’environnement. Selon Gerbeaud (6 septembre 2024), « le plan encourage la généralisation de la protection des ruchers par l’installation de dispositifs tels que des restrictions d’entrées, des harpes électriques et des muselières ».

Le piégeage de printemps fait l’objet d’un encadrement strict. Le MNHN (2024) précise que cette technique « n’est recommandée qu’en cas d’intensités de prédation/densités de colonies moyennes à fortes à proximité des ruchers qui ont connus des pertes ».

L’approche se veut scientifiquement rigoureuse. Les études montrent que « plus de 99% des insectes capturés concernaient d’autres espèces » lors des campagnes de piégeage massif selon les données du MNHN (2024).

Bilan chiffré : 35 000 nids et progression continue

Les données 2024 confirment la progression soutenue de l’espèce invasive. Selon EasyTrap (9 juin 2025), « un total de plus de 35 000 nids ont été officiellement recensés, comparé à seulement 15 000 cinq ans auparavant ». Cette augmentation témoigne de l’accélération du phénomène.

L’impact économique reste considérable. Gerbeaud (2024) chiffre « les pertes causées par cette espèce invasive à 12 millions d’euros par an pour l’industrie apicole ». Le frelon asiatique est responsable d’environ 20% de la mortalité dans les ruchers selon les mêmes sources.

La répartition géographique s’étend désormais à l’ensemble du territoire métropolitain. EasyTrap (2025) précise que « la région de la Nouvelle-Aquitaine demeure l’une des plus touchées » tandis que « le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté ont enregistré une augmentation significative des signalements depuis 2021 ».

Les enquêtes terrain révèlent des disparités territoriales. L’UNAF (2024) indique dans son enquête en Nouvelle-Aquitaine que « 68% des apiculteurs n’ont pas détecté de nids en 2024 » malgré la forte pression générale.

Nous et l’application du plan sur le terrain francilien

Notre expertise de partenaire hygiène des collectivités et professionnels nous positionne au cœur de l’application de ce plan national. L’approche scientifique que nous développons s’aligne parfaitement avec les recommandations des organismes sanitaires.

Nos protocoles rigoureux validés intègrent les nouvelles directives du plan national. L’équipe de techniciens certifiés (Certibiocide, Certiphyto, LodiGroup) que nous coordonnons applique scrupuleusement les méthodes préconisées par GDS France et FREDON France.

La réactivité en moins de 2h que nous garantissons répond aux exigences d’intervention rapide définies dans le plan. Notre traitement anti frelons à Paris s’inscrit dans cette logique de réponse coordonnée aux signalements.

L’accompagnement HACCP que nous assurons pour les cuisines professionnelles intègre naturellement les protocoles de prévention recommandés. Cette approche globale correspond aux attentes du plan national concernant la protection des secteurs sensibles.

Collaboration professionnels-collectivités : retours d’expérience

Le cadre législatif renforcé structure désormais les interventions. Selon le Sénat (11 avril 2024), la loi adoptée à l’unanimité « met fin au désengagement de l’État en matière de lutte contre le frelon asiatique » et instaure un « régime d’indemnisation bénéficiant aux exploitants apicoles ».

Les premiers retours d’expérience révèlent des besoins d’amélioration. L’UNAF (2024) souligne que « seuls 12% des répondants participent à des initiatives communes, et peu de communes disposent de stratégies structurées ».

La coordination entre acteurs s’organise progressivement. Les collectivités locales développent leur rôle selon l’UNAF : « sensibilisant, soutenant financièrement et coordonnant les efforts » de lutte contre l’espèce invasive.

L’expérimentation départementale montre des résultats encourageants. GDS Côte-d’Or (2024) rapporte une approche structurée : « Quarante cinq apiculteurs du 21 avec 100 pièges type ROBIDA se sont inscrits dans un piégeage printanier responsable avec un suivi des pièges ».

Les coûts d’intervention restent un enjeu majeur. L’UNAF (2024) note que « la destruction repose souvent sur les apiculteurs eux-mêmes, avec un coût moyen de 128 euros par nid », appelant à un soutien renforcé des collectivités.

Perspectives 2025 : renforcement et adaptation des stratégies

L’évolution du plan pour 2025 intègre les enseignements de terrain. Selon GDS France (14 mai 2025), « grâce aux premiers retours d’expérience et à l’évolution des connaissances, le COPIL Frelon a procédé à des ajustements et améliorations du dispositif ».

Les nouvelles orientations privilégient une approche collaborative renforcée. FREDON France (2025) précise que « le plan 2025 intègre de nouvelles stratégies et recommandations pour mieux lutter contre cette espèce invasive » avec une coordination optimisée entre acteurs.

La communication s’intensifie vers tous les publics. Les organismes développent selon FREDON (2025) :

• Une synthèse professionnelle présentant les points essentiels du dispositif
• Un flyer grand public pour mobiliser le plus grand nombre
• Des supports destinés aux collectivités pour améliorer la gestion territoriale

L’expertise scientifique continue de guider les évolutions. Le groupe technique « PSIC Frelon » rassemble « des experts professionnels, techniques et scientifiques » pour adapter les méthodes selon GDS France (2025).

Les investissements prioritaires se concentrent sur l’équipement des apiculteurs. Le MNHN (2024) recommande « l’investissement des apiculteurs pour s’équiper de matériels de protection (muselières, harpes, pièges sélectifs) » comme axe principal d’action.

La surveillance s’étend aux zones encore préservées. Le plan 2025 vise « l’équipement en matériel de détection des nids dans les régions favorables où l’espèce n’a pas encore été détecté (Corse) » selon les préconisations scientifiques.